MaiDepuis quelques années, la France régresse au niveau des droits et de l’égalité réelle entre les hommes et les femmes.

Je peux le voir au jour, le jour dans mon environnement proximal. Il y a quelques années encore, La fonction de Maire à Mouthe était occupé par une femme, J’admirais le grand groupe pour lequel je travaillais précédemment et notamment qu’il soit présidé par une femme. Je ne critique pas que ces positions soient ponctuellement remplacées par des homologues masculins, cependant plus je regarde autours de moi et moins je vois de femmes dirigeantes.

Je dois moi-même créer ma propre activité au quotidien, pour retrouver unepseudo-occupation professionnelle, dont j’ai honte de dévoiler le salaire.

Cette situation m’inquiète, nos dirigeants au pouvoir, sont centrés sur des problématiques que nos propres mères, de la génération précédente, avaient déjà résolues tels que la mixité, l’accès au travail etc.
Que faire, pour retrouver notre autonomie, nous femme dirigeante, qui avons consacrée nos premières années professionnelles au service de notre métier ?

Ce n’est par ailleurs pas dans une situation de pseudo-précarité financière que nous pouvons songer à créer une famille.

Tant que le ministre de l’économie sera axé vers une petite échelle entrepreneuriale, avec l’assise de son salaire de ministre qui ne peut-être comparé à celui de la grande majorité jeunes startups naissantes, la France restera en crise.

L’émule de la jeunesse étudiante est certes attrayante, mais ne peut pas pérenniser un retour à l’équilibre, permettant de créer des emplois stables et dediminuer en réalité le chômage. Les prêts délivrés par l’état sont certes une aide importante, mais je dois avouer que l’apport financier ainsi attribué ne permet pas réellement de démarrer l’activité et ne constitue que des dettes supplémentaires.

Le chômage, selon les statistiques diminue, mais ce n’est qu’une apparence. Ces créations, de valeurs, sont des investissements à perte sans création réelle de richesse. Les emplois fictifs sous Jacques Chirac sont certes condamnables, mais nous pouvons philosopher sur la définition du mot travail et je trouve moins honteux de rémunérer une activité non-conventionnelle à celle d’endetter et de mettre dans la précarité une partie de la population dont l’élite féminine sénior de notre nation.

J’aime la France, j’aime l’Europe mais aujourd’hui j’ai honte de ma situation, notamment financière, que je subie, sans réel levier d’action, sinon l’écriture…

En espérant retrouver une situation professionnelle rémunéré, puis personnelle familiale , selon mes valeurs personnelles, et de dignité.

La tête haute, je reste fière.
Bien à vous,

Muriel Perrin