Le Signal
La magnétisation M, peut être décomposée en deux vecteurs : l’aimantation longitudinale, selon B0 et l’aimantation transversale, dans le plan Oxy. Lors de l’impulsion radio-fréquence, à la fréquence de Larmor, l’aimantation bascule dans le plan transversale, puis revient à son état d’équilibre en suivant un mouvement hélicoïdal.
La procédure est répétée jusqu’à l’obtention d’un rapport signal sur bruit satisfaisant.
Le temps de relaxation T1, spin-réseau :
C’est le temps nécessaire pour le retour à l’équilibre thermodynamique, des spins qui ont été excités par l’impulsion radio-fréquence. La valeur de T1 est de l’ordre de la seconde et correspond au temps nécessaire pour que 63% des spins, reviennent à leur état d’équilibre.
Le temps de relaxation T2, spin-spin :
Ce temps traduit la perte de cohérence des spins responsables disparition de l’aimantation transversale.
La constante de temps T2* :
L’inhomogénéité du champ magnétique B0, provoque un déphasage supplémentaire des spins. Le temps de relaxation T2* est donc égal à la somme du temps de relaxation T2 plus le déphasage induit par les inhomogénéité de champ.
Conclusion :
Le signal IRM, à un champ magnétique principal donné, varie donc en fonction de ses caractéristiques propres T1, T2 et de la densité protonique Rho.

Le gadolinium permet de réduire les temps de relaxation T1 des tissus.
Bibliographie :
[1] http://webpeda.ac-montpellier.fr/wspc/ABCDORGA/Famille/RMN.htm
[2] http://uel.unisciel.fr/chimie/spectro/spectro_ch03/co/apprendre_ch3_11.html
[3] http://www.sciencefrance.com/techniques/RMN/RMN.html
[4] Cours IRM – CHU Amiens – Bio Flow Image