Le format DICOM (Digital Imaging and Communications in Médicine) a été créé en 1985 par l’ACR et la NEMA pour standardiser les images issues de la radiologie. C’est donc une norme internationale, pour la gestion informatique et l’interopérabilité des équipements d’imagerie médicales.

Cette uniformisation a été acceptée dans le monde de la radiologie, et est en développement continuel, car il permet notamment une facilitation dans l’échange des données entre les systèmes médicaux.

Le format répond à un cahier des charges précis appelé « Conforments Statements » et est constitué d’une entête, puis de nombreux champs incluant les informations patients et codant les paramètres programmés pour l’acquisition de la série et de l’image, les voxels n’étant qu’un champ particulier. La diapositive, ci-dessous réalisée par Philippe Puech, [1] illustre le clairement le format numérique.

Format Dicom
Fig. 1 : Format Dicom, [2]

La compatibilité :

La compatibilité DICOM peut concerner la modalité, le mode de représentation implicite ou explicite, l’utilisation ou non d’une compression JPEG.

La visualisation :

La technologie  RIS, PACS sont des systèmes d’information basés sur la technologie client/serveur. Son intégration modifie radicalement les pratiques et la répartition des rôles.

Le RIS est un outil d’organisation, pour gérer le parcours patient et l’activité hospitalière.

Le PACS est un outil de productivité, pour la gestion, l’archivage de la base des données et la redistribution par serveur. La relecture peut être déportée sur stations dédiées et l’exportation des données peut-être assurée par le gravage de CD-ROMs.

Une station PACS doit contenir une interface de sélection des examens, des visionneuses classiques 2D, et 3D pour la visualisation dans les trois plans et le reformatage, des outils académiques partagés.

Le post-traitement des cartographies fonctionnelles :

Le dicom standard comporte de nombreux champs, certains étant obligatoire, et permet la compatibilité de lecture inter-constructeurs de l’image médicale.

Le format est une standardisation, cependant chaque constructeur a la possibilité de coder les informations spécifiques relatives aux séquences constructeurs dans des champs propriétaires, ce qui rend difficile l’interopérabilité et la compatibilité des images constructeurs pour le post-traitement des cartographies fonctionnelles.

Quelques exemples de référence, explicités en détails sur le site internet d’Yves Gandon, Informatique en radiologie, [3] :

L’archivage des données de santé, son hébergement agréé, l’échange et leurs transferts sont assujetties aux législations de confidentialité et de sécurité des données (1978) selon les règles définies par la CNIL et selon les principes de déontologie et d’éthique.

 

Bibliographie :

[1] Wikipedia : www.wikipedia.org

[2] Standards en Imagerie RIS et PACS, Dr Philippe Puech et al. : http://www.sfrnet.org

[3] Sources : http://www.radio.univ-rennes1.fr/Sources/FR/Inform.html

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