Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme. L’imagerie médicale est une étape primordial dans l’établissement du diagnostic : la mammographie pour les radiographies simples du sein, l’échographie pour ajouter des informations majeures, [2]. L’imagerie par résonance magnétique (IRM), qui n’est pas la modalité recommandée pour le dépistage de masse, permet l’étude adaptée de la glande mammaire, par exploration anatomique avec des reconstructions volumiques à haute résolution spatiale ou fonctionnelle avec l’imagerie de diffusion ou de perfusion.
« Les indications de l’IRM mammaire se sont élargies, mais doivent être correctement posées, explique le Dr Thomassin, car cet examen est très sensible, il permet donc de repérer des lésions très petites, mais manque encore de spécificité, il donne donc beaucoup de faux positifs », [1].
La biopsie mammaire, peut être réalisée en cours d’examen d’imagerie IRM, permettant ainsi un meilleur ciblage, un meilleur confort patient et un gain de temps dans le mode opératoire de la prise en charge patient.
Le prélèvement est réalisé à proximité du patient, et facilité avec des logiciels intégrés permettant le positionnement et le guidage de l’aiguille, [3]. La technique est donc très simple et ne nécessite donc, qu’un cube, une grille – pour le positionnement – et un système de macro-biopsie.
« Elle est moins invasive, c’est un examen non douloureux et bien toléré, qui laisse des cicatrices nettement plus petites que la chirurgie, elle peut être réalisée en ambulatoire, sous anesthésie locale, c’est un acte moins contraignant pour la patiente, moins coûteux pour l’assurance maladie ». Le succès technique est estimé à 96 % en moyenne, [1].
Bibliographie :
[1] : Les macrobiopsies mammaires sous IRM, R. Plantade, I. Thomassin-Naggara, J. Radiol. Diagn. Interv. 95 (9-2014).
[2] Le cancer du sein : ce que les femmes doivent savoir. www.cancerdusein.org