L’artéfact de susceptibilité est induit par la différence de susceptibilité qui existe entre deux tissus différents et se traduit par des inhomogénéités locales du champ statique B0.
Le principe physique :
L’artéfact de susceptibilité se retrouve sur l’ensemble des familles de séquences (écho de spin, écho de gradient, écho-planar) et se traduit sur l’image par des déplacements de voxels et des inhomogénéités de signal.
L’illustration par l’image :
Exemple d’artéfact de susceptibilité induits par les interfaces eau/air, d’un fantôme contenant des bulles d’air, localisées contre la paroi intérieur du récipient. [2]
La correction de l’artéfact de susceptibilité :
Il existe de nombreuses techniques pour corriger, à postériori, l’artéfact par des techniques de traitement d’image. [1, 2]. Les plus rependues utilisent des cartes de phases, et sont basées sur des méthodes robustes de dépliement de la phase.
Par exemple la méthodologie CASTI, illustrée ci-dessous, modélise les effets de susceptibilité magnétique par une carte de déplacement des voxels, et une carte des distorsions d’intensité. La carte de distorsion d’intensité est générée en utilisant un simulateur d’IRM.
Le processus de correction consiste à corriger l’intensité de chaque voxel de l’image artéfactée avec la carte des distorsions d’intensité et à remettre le voxel à sa bonne position en utilisant la carte des déplacements.
Bibliographie :
[1] Thèse de Science, Boubakeur Belaroussi, « Correction par traitement d’images de l’artefact de susceptibilité magnétique dans les images IRM »
[2] Thèse de Science, Muriel Perrin, « Imagerie de diffusion à haute résolution angulaire : étude du modèle q-ball par couplages simulations-fantômes et applications au suivi de fibres et à la parcéllisation du cortex. »